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La genèse du projet

 

 

 

 

 

Retour sur une matinée dédiée à la montée en débit

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La matinée du 7 février, organisée en partenariat avec le syndicat Seine-et-Marne Numérique, visait à informer les futurs bénéficiaires de la montée en débit des conséquences des travaux réalisés sur leur accès à Internet. Après quelques informations théoriques, une centaine de participants ont posé leurs questions à l’équipe technique du syndicat. Les équipements ont ensuite été officiellement inaugurés.

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Jean-Jacques HYEST, Président de la Communauté de Communes et Bertrand CAPARROY, Président de Seine-et-Marne Numérique ont accueilli les participants.

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Historique de l’opération

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Jean-Jacques HYEST a rappelé les étapes ayant conduit à procéder à la montée en débit d’une partie du territoire communautaire.

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En 2010, l’aménagement numérique n’apparaissait pas dans le projet communautaire. Mais cet enjeu a rapidement été abordé par les élus de la Communauté : la situation en matière de débit était tout à fait inégale et parfois très pénalisante, surtout dans certaines communes rurales.

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Dès 2011, le Conseil communautaire a validé le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique de Seine-et-Marne, qui formule l’objectif d’apporter le très haut débit à tous les habitants du Département d’ici 2030.

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En 2012 , des choix importants ont été réalisés : les élus communautaires ont observé la situation du territoire et ont décidé d’intervenir en priorité dans les secteurs où le débit proposé était le plus faible, là où se connecter à Internet était tout à fait pénible.

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Le Conseil communautaire a décidé de procéder à la montée en débit de certains de ces secteurs : en 2014, six armoires ont été installées à Arville, Bougligny, Bransles, Chenou, Obsonville et au hameau de Néronville, à Château-Landon. Ces armoires ont permi d’améliorer le débit des lignes qui y sont branchées, un peu plus de 1.000. Quasiment tous les habitants des communes ou hameaux des six communes sont concernés, ainsi que les habitants d’Ichy, Gironville, Maisoncelles-en-Gâtinais (et Garentreville dans la Communauté du Pays de Nemours).

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Cette opération a coûté 945.000 euros. Les aides de l’Etat, de la Région et du Département laissent un reste-à-charge de 296.000 euros à la Communauté.

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Après cette première étape, la Communauté procéde à l’aménagement d’un réseau de Fibre optique jusqu’à l’usager, autrement appelé « FTTH ». Cette étape sera plus longue, et plus coûteuse. Les Communes traitées en montée en débit en bénéficieront également, mais dans un second temps.

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Un temps d’échanges autour du numérique 

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Avant d’engager un temps d’échanges avec le public, l’équipe du syndicat mixte "Seine-et-Marne Numérique" a expliqué plus en détails en quoi avaient consisté les travaux et quelles en étaient les incidences sur le débit.

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Le syndicat a présenté la technologie "VDSL", qui peut permettre d’obtenir un débit jusqu’à 50 mégabits par seconde pour les abonnés implantés à proximité d’une armoire (moins d’un kilomètre). Les abonnés plus éloignés de l’armoire peuvent également voir leur débit doubler. Il est conseillé de se rapprocher de son Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) pour demander si cette technologie est disponible.

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Que faire pour bénéficier de la montée en débit ? 


En principe, rien du tout. Si d’ici fin février, aucune amélioration du débit n’a été ressentie, les abonnés doivent contacter leur Fournisseur d’Accès Internet pour vérifier l’état de leur matériel ou modifier leur abonnement.

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Comment s’aperçoit-on de la montée en débit, sur son ordinateur ? 


Le temps de chargement de la page sera plus rapide. Les téléchargements seront moins longs, notamment aux "heures d’affluence" (le soir, le week-end).

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Comment bénéficier de la montée en débit lorsqu’on utilise la technologie "Wi-max" ? 


Il faut d’abord contacter un Fournisseur d’Accès à Internet pour vérifier son éligibilité à l’ADSL (voire au VDSL) et éventuellement s’abonner. Après avoir procédé aux branchements permettant d’accéder à Internet via la ligne téléphonique, il est alors possible de résilier l’abonnement "Wi-max".

 

Les Fournisseurs d’Accès à Internet ayant été conviés à cette matinée, les participants ont pu échanger librement avec leurs représentants.

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L’inauguration des équipements de montée en débit 

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Cette matinée numérique a été conclue avec l’inauguration officielle des équipements de montée en débit. Jean-Jacques HYEST et Bertrand CAPARROY ont inauguré ces équipements en branchant symboliquement un câble Ethernet, faisant apparaître à l’écran l’image du développement numérique... 


Cette inauguration a eu lieu en présence de :

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  • Bruno BASCHET, Vice-président de la Communauté de Communes délégué à l’Aménagement numérique,

  • Roseline SARKISSIAN, Conseillère régionale et membre du syndicat Seine-et-Marne Numérique,

  • Ariel TURPIN, représentant de la Mission Très Haut Débit, 

  • Benoît LOUTREL, directeur général de l’ARCEP (Autorité de régulation des Communications Electroniques et des Postes),

  • Valérie LACROUTE, Députée, 

  • Ainsi qu’en présence de nombreux élus de la Communauté et des territoires membres de Seine-et-Marne Numérique.

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L’aménagement numérique a commencé en Gâtinais-Val de Loing

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La montée en débit (MED) permet d’augmenter la qualité du débit ADSL et donc, d’améliorer l’accès à Internet. 
Six armoires, appelées « PRM-MED » ont été installées : elles sont reliées par fibre optique au Nœud de Raccordement d’Abonnés le plus proche. Le signal ADSL est émis à partir de ces armoires, puis diffusé via le réseau cuivre téléphonique.

 

PRM-MED à Bougligny

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L’armoire « PRM-MED » installée à Bougligny desservira aussi Maisoncelles-en-Gâtinais. 
Celle installée à Arville desservira Ichy et Gironville.

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En rapprochant la fibre optique et en réduisant les distances à parcourir par le signal ADSL, le débit est de meilleure qualité lorsqu’il atteint les foyers.

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Avec la montée en débit, un usager dont le débit initial était de 512 Kbits/s bénéficie d’un débit de 10 mégabits/s : le téléchargement d’un fichier de 20 mégaoctets dure 16 secondes, contre 6 minutes auparavant.


Comment faire pour bénéficier de la montée en débit ? 
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L’amélioration du débit est « mécanique » : vous devez avoir constaté constaterez une différence, sans surcoût, depuis mi-février 2015. 
Si vous n’avez pas constaté d’amélioration de votre débit, contactez votre Fournisseur d’accès à Internet.

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La montée en débit, combien ça coûte à la Communauté ?

L’opération de montée en débit représente un coût total d’investissement de 945 000 euros (hors-taxes)
Plusieurs partenaires s’associent pour participer à son financement : l’Etat (26,2%), la Région Ile-de-France(25,2%), le Département de Seine-et-Marne (17,2%) et la Communauté de Communes (31,4% soit 296.500 euros). Cet investissement communautaire est financé par un emprunt d’une durée de 20 ans.

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Un investissement pour l’avenir
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Dès 2012, le Conseil communautaire a validé un programme d’aménagement numérique de son territoire. La Communauté de Communes Gâtinais-Val de Loing a été l’une des premières Collectivités à adhérer au syndicat Seine-et-Marne Numérique.

Cette résolution traduit le souhait des élus d’éviter la création, ou l’aggravation, d’une fracture numérique. Il s’agit à la fois d’améliorer les usages actuels et de préparer ceux de demain (travail ou formation à domicile, télémédecine...). 

Et ailleurs sur la Communauté ? 

Certaines zones disposent déjà d’un débit de l’ordre de 10 mégabits/s : la montée en débit y serait inutile. D’autres zones sont en difficulté, mais la montée en débit y coûterait trop cher, ou serait inefficace. 
Le reste du territoire sera donc ultérieurement équipé en « fibre optique jusqu’à l’usager » (« FTTH », ou encore « fibre optique de bout en bout ») : il s’agira de prolonger le réseau de fibre optique existant jusqu’aux habitations. Il appartiendra à chaque ménage de procéder au raccordement de son domicile (comme pour être raccordé à l’électricité), en passant par un opérateur.

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Les partenaires du numérique

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C’est grâce à l’appui technique et financier de plusieurs partenaires que la Communauté a été en mesure d’engager son programme d’aménagement numérique. 
En particulier, dès 2012, le conseil communautaire a décidé d’adhérer au syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique.

 
>Seine-et-Marne Numérique

 

Il s’agit d’un syndicat mixte. C’est une structure de collectivité territoriale ayant pour mission exclusive d’aménagement numérique du territoire. Elle regroupe en son sein la Région Ile-de-France, le Département de Seine-et-Marne et les intercommunalités qui souhaitent y adhérer, soit 24 à ce jour.

Vous trouverez sur le site du syndicat les informations relatives à son fonctionnement ainsi que toutes ses actualités.

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>Le Département de Seine-et-Marne


En décembre 2010, le Département a élaboré son Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN), document de référence pour l’aménagement numérique du territoire. 
Pour la mise en œuvre de ce SDTAN, le Département a initié la création du Syndicat mixte Seine-et-Marne Numérique. L’Assemblée départementale a délibéré le 30 septembre 2011 pour demander la création du Syndicat et y adhérer.

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>La Région Ile-de-France


La Région Ile-de-France a contribué dès l’origine à l’aménagement numérique de la Seine-et-Marne via le financement des études, mais également des expérimentations, de l’achèvement de la couverture moyen débit et du déploiement du réseau Sem@for77. 
Elle a délibéré le 28 juin 2012 pour demander la création du Syndicat et y adhérer. Elle fait donc partie de ses membres fondateurs. 
Son action va consister à financer à la fois le fonctionnement de la structure, mais également les investissements de déploiement de la Montée en Débit (MED) et de la fibre optique jusque chez l’habitant (FTTH).

L’Etat, via le Plan France Très Haut Débit


Pour répondre aux enjeux du développement du très haut débit, le Plan France Très Haut Débit vise une couverture intégrale du territoire d’ici 2022. Il pose également un objectif intermédiaire de très haut débit pour 50% des foyers en 2017.

Plus d’informations sur le site "Plan France Très Haut Débit"

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La CCGVL pense l’aménagement numérique du territoire

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La question est double : comment faire en sorte que le débit Internet soit rapidement d’une qualité convenable sur le territoire, tout en anticipant les besoins du futur ?

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Aujourd’hui, une partie des habitants a facilement accès aux services numériques (notamment aux offres télévision / téléphone / Internet proposées par les fournisseurs d’accès) alors que d’autres parviennent à peine à envoyer un courrier électronique !

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Les usages numériques ont tendance à s’amplifier.

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Si aujourd’hui, ils sont développés dans le monde de l’entreprise et des loisirs, on peut prévoir qu’ils prendront une place de plus en plus importante dans la vie scolaire, la télémédecine ou le télétravail, par exemple.

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Devant la menace d’une fracture numérique, le Conseil Communautaire a décidé, en février 2012, d’adhérer au Syndicat Mixte « Seine-et-Marne Numérique », qui réunit depuis janvier 2013 des Communautés de Communes du département, le Conseil Général et le Conseil Régional : tous sont associés pour procéder à l’aménagement numérique du territoire.

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L’objectif à long terme du syndicat est de permettre le raccordement de 99% des habitations à un réseau de fibres optiques.

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Cette technologie offre l’accès à un débit de très bonne qualité, sans limite autre que celle du modem des usagers, non dégradé par l’éloignement des habitations. Son installation requiert des aménagements importants, puisqu’il s’agit de construire un nouveau réseau, et le coût du raccordement d’une habitation peut s’avérer très élevé pour certaines zones isolées.

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Avant d’améliorer rapidement la qualité du débit dans les zones les plus pénalisées, le syndicat « Seine-et-Marne Numérique » s’est également fixé un objectif intermédiaire : assurer l’accès à un débit de 10 mégabits à tous les ménages, sous dix ans.

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Une partie du territoire communautaire est déjà éligible aux offres « 10 mégas » des opérateurs. 


Les zones qui ne le sont pas pourront être traitées, dans les années qui viennent, en « montée en débit » : ici, il s’agit de procéder à des aménagements du réseau téléphonique existant afin d’améliorer le débit fourni aux usagers. Cette solution sera mobilisée dans les zones avec un très mauvais débit où un investissement en fibre optique serait bien trop coûteux à ce jour et où une intervention est néanmoins nécessaire rapidement.

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Dans cette double perspective, l’adhésion à Seine-et-Marne Numérique va permettre à la Communauté de Communes d’engager une action progressive, d’abord dirigée vers les zones les moins bien pourvues.

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Certaines d’entre elles bénéficieront de la « montée en débit » à partir de fin 2014, d’autres seront directement traitées en Fibre optique : le choix d’une technologie par rapport à l’autre relèvera de critères technologiques et financiers.

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Le numérique est un dossier à la fois ambitieux et épineux. 

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Une collaboration étroite avec les services du syndicat "Seine-et-Marne Numérique" permettra bientôt au Conseil Communautaire de préciser la nature et l’ampleur du chantier à entreprendre en matière de fibre optique "de bout en bout". 

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